Extrait de l’Introduction, p. 13
« Du 15 janvier au 13 avril, environ un jour sur deux, toujours au milieu de la nuit, je suis réveillé, appelé à un endroit de ma maison éloigné de ma chambre. Là je me trouve face à Jésus, lumineux, mais non spectral, le ressuscité dans son corps entier transfiguré.
[…] Inattendu est le lieu où Jésus se tient : un chantier dans une maison que je retape en bricoleur. Je vais apprendre que Jésus n’est pas Dieu, qu’il n’est qu’un Messager du Père (32/1-2), mais pourquoi le Père l’envoie-t-il au milieu de matériaux, d’outils, de gravas, à moi témoin peu approprié, homme de foi, mais pas du tout mystique ? Le Créateur veut peut-être rappeler qu’il est l’inattendu éternel, le grand dérangeur, tout différent de ce que la religion réinvente comme le cirque réinvente l’éléphant (36/10) en le dressant et le décorant pour en faire oublier la vraie nature noble et libre. »
Extrait de L’ÉVANGILE DONNÉ À ARÈS, commentaire p. 23
« Nuit du 14-15 janvier 1974 à Arès, Gironde, France. Une voix réveille Michel Potay : « Lève-toi ! » presque nu, il va à tâtons dans le bric-à-brac de sa maison en réfection sans éclairage ni chauffage.
Il tombe sur un homme visible surnaturellement dans la nuit. Grand, robuste, très digne et de type oriental, le visiteur fait d’abord penser à un homme des steppes comme Abraham, mais le témoin comprend vite qu’il s’agit du charpentier de Nazareth, Jésus (voir 2/15). »
Extrait de L’ÉVANGILE DONNÉ À ARÈS, p. 30
Veillée 4
[…]
10. J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre ; par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce.
Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix.
11. Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu.
[…]
12. Beaucoup ne te suivront pas et se perdront : certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson.
Extrait du LIVRE, commentaire p. 101
« Nuit du 2 octobre 1977, Arès, Gironde, France. Michel Potay déjà témoin de Jésus en 1974, est réveillé par un bruit étrange au dehors ; cliquetis et chocs métalliques. Par une porte-fenêtre il voit la nuit étinceler. Des milliers d’épées et boucliers semblent s’entrechoquer.
L’armée du bien contre l’armée du mal ? au fond de l’arrière-cour une lave blanche coule des murs de la chapelle, dont les fenêtres sont surnaturellement éclairées de l’intérieur par la même lumière. Le témoin s’habille à la hâte, traverse la cour, tremblant, dans le bruit et les éclairs. Il trouve la porte de la chapelle déverrouillée. Il entre. La charpente craque, semble exploser. Les murs intérieurs semblent aussi fondre en lave blanche. Au centre de ce tumulte se dresse un trait de lumière guère plus grand qu’un bâton d’où sort une Voix. »
Extrait du LIVRE, p. 126
Chapitre XXIV
1. Sois un dans toi !
2. Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
3. (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
4. Sois un !
Extrait du LIVRE, p. 127-128
Chapitre XXVI
[…]
2. L’homme (qui) compte (a) le cou plat, la langue lacée,
3. (il re)tient sa part derrière l’œil, la bouche.
4. Le frère (est) mort (quand) sa main (se) ferme.
5. (Depuis que) Ma Part manque (à l’homme qui la refuse), ta main (lui manque) aussi ;
6. ton front (peut-être) rouge (d’effort), ta main (est fermée comme) une noix.
[…]
8. L’or pourri(t) ; le feu (s’)éteint ; le soleil (devient) froid ; le blé (se) vide.
